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Coronavirus (COVID-19) : le médecin du travail peut vacciner !

Qui pourra vacciner ?

 

Le médecin du travail ou un infirmier du travail pourra vacciner. Rien n’interdit néanmoins, à l’employeur de faire appel à des laboratoires ou des infirmiers libéraux.

S’agissant du cadre juridique, l’ordonnance du 2 décembre 2020 autorise les services de santé au travail à participer au dépistage de la Covid-19, à procéder à des tests et à vacciner les salariés, et ce jusqu’au 16 avril 2021.

→ Un protocole de vaccination leur a d’ailleurs été transmis à cette fin par la Direction Générale du Travail (DGT) le 16 février dernier.

Qui pourra être vacciné et comment ?

 

Les salariés, volontaires, âgés de 50 à 64 ans présentant des comorbidités.

 

Le protocole fournit la liste des pathologies présentant un risque de comorbidité, afin de permettre aux médecins du travail de respecter la cible de la campagne vaccinale :

 

– pathologies cardio-vasculaires : hypertension artérielle (HTA) compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo cérébrales), antécédent d’accident vasculaire cérébral, antécédent de coronaropathie, antécédent de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

– diabète non équilibré ou compliqué ;

– pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale : broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment ;

– obésité avec indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 30 ;

– cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

– cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

– immunodépression congénitale ou acquise ;

– syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie ;

– maladies du motoneurone, myasthénie grave, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, paralysie cérébrale, quadriplégie ou hémiplégie, tumeur maligne primitive cérébrale, maladie cérébelleuse progressive ;

– cancers et maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie ;

– maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés ;

– personnes transplantées d’organes solides ;

– personnes transplantées par allogreffe de cellules-souches hématopoïétiques ;

– poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes ;

– certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection (liste établie par les filières de santé des maladies rares) ;

– trisomie 21.

La vaccination sera volontaire et confidentielle

 

Basée sur le volontariat des médecins comme des salariés, c’est à ces derniers « d’effectuer une démarche explicite de choix d’être vacciné par le médecin du travail, dans la mesure où ces personnes peuvent aussi choisir d’être vaccinées par leur médecin traitant », précise le protocole de la DGT.

 

Les salariés de plus de 50 ans, qui souhaitent se faire vacciner, devront prendre eux-mêmes rendez-vous auprès du service de santé au travail (SST).

 

« S’ils doivent justifier de leur absence auprès de leur entreprise, ils informeront leur employeur du fait qu’ils rencontrent leur médecin du travail à leur demande, sans avoir à en préciser le motif », précise le protocole.

 

→ Il n’est donc pas possible pour un employeur de contacter ses salariés repérés comme vulnérables. Les entreprises peuvent uniquement informer l’ensemble du personnel que la vaccination est possible.

 

 

Source : Protocole pour la vaccination contre la Covid-19 par les médecins du travail au moyen du vaccin AstraZeneca, du 16 février 2021

 

 

Article publié le 24 fév. 2021

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