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Marketing d’influence : le secteur souligne l’amélioration des pratiques des créateurs de contenus

L’ARPP (autorité de régulation professionnelle de la publicité) a publié les résultats de l’observatoire de l’influence responsable 2023-2024.

 

Dans le cadre de son étude annuelle, l’ARPP a analysé plus de 90.000 contenus qui ont été publiés en 2023 et au global plus de 94% de ces contenus contiennent au moins un début d’identification (contre 87% en 2022), signe que le secteur se conforme davantage à la réglementation applicable.

 

Il faut en effet se souvenir que le 10 juin 2023, la loi visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux a été publiée et visait notamment à réaffirmer l’obligation, pour les influenceurs, de respecter les règles en matière de publicité et promotion de biens et de services en ligne, ainsi que de la réglementation en matière de pratiques commerciales trompeuses. Pour plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à consulter notre article précédent sur la loi dite « influenceurs ».

 

Et en faisant une analyse comparée des niveaux de conformité en matière de transparence avant et après l’adoption de cette loi, il en ressort qu’au premier semestre 2023, 59% des contenus étaient conformes, 32% améliorables (le partenariat est mentionné, mais de manière insuffisamment explicite) et 9% non conformes, contre respectivement 71%, 25% et 4% au second semestre.

 

De manière générale, les analyses révèlent que le non-respect des règles est davantage le fait des influenceurs à faible audience (moins de 10.000 abonnés) que celle des créateurs à forte audience (plus d’1 million d’abonnés) : au 2ème semestre 2023, 41% des partenariats étaient non identifiés ou insuffisamment identifiés pour les premiers vs 17% pour les seconds ; même si la tendance est à l’amélioration au sein des différentes catégories de créateurs de contenus.

 

Rappelons qu’en cas de non-respect de la réglementation, le créateur de contenu s’expose à des sanctions pénales et administratives sévères, mais que l’annonceur peut également être tenu solidairement responsable des dommages causés.

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